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1.
Annales de Dermatologie et de Vénéréologie - FMC ; 2(8):A126, 2022.
Article in English | PubMed Central | ID: covidwho-2158825

ABSTRACT

Introduction: Le rôle pathogénique direct du virus SARS-CoV-2 et l'implication d'une surexpression de la voie de l'interféron de type 1 dans la genèse des engelures-COVID restent controversés. Matériel et méthodes: Étude prospective monocentrique entre avril 2020 et janvier 2022 des enfants et adultes avec engelures-COVID suivis dans les services de dermatologie, Centre de tri COVID, maladies infectieuses, médecine interne et réanimation médicale. Résultats: Cinquante patients atteints d'engelures-COVID ont été inclus : ratio F/H de 1,5, âge moyen 21 ans, IMC moyen de 19,8. Un phénomène de Raynaud acquis, un syndrome BASCULE et des hémorragies en flammèches sous-unguéales étaient notés, respectivement, dans 18 %, 13 % et 8 % des cas. Après un suivi moyen de 12 mois, la rémission complète, la persistance et la récidive des engelures étaient notées, respectivement, dans 93 %, 7 % et 13 % des cas. Des symptômes extra-cutanés, suggérant une origine infectieuse, étaient rapportés dans 63 % des cas. La PCR nasopharyngée SARS-CoV-2 et la recherche d'anticorps (Ac) anti-SARS-CoV-2 de type IgG et/ou IgM et/ou IgA étaient positives, respectivement, dans 10 % et 23 % des cas. La détection antigénique nucléocapsidique (N) sérique SARS-CoV-2 était positive dans 13 % des cas et la recherche d'Ac neutralisant IgA isolée positive chez 1 patient. Considérant l'ensemble des tests virologiques, une infection SARS-CoV-2 était prouvée dans 22 % des cas, dont 32 % chez l'enfant et 18 % chez l'adulte. Après analyse multivariée, aucune différence significative clinique, histologique ou immunobiologique n'était mise en évidence entre les groupes engelures associées ou non à une infection SARS-CoV-2 prouvée. La mesure sanguine du score de l'IFN (SC-IFN), à partir du début des signes infectieux, était comparée entre le groupe engelures-COVID avec signes infectieux (n = 19) et deux groupes COVID sans engelures ayant été hospitalisés en réanimation (n = 72) et considérés comme bénins, sans hospitalisation (n = 8). À la différence de ces deux derniers groupes, aucun pic significatif de SC-IFN n'était observé dans le groupe engelures-COVID. Dans ce dernier groupe, une augmentation modérée et stable du SC-IFN était notée. Discussion: Notre étude confirme les principales caractéristiques cliniques précédemment rapportées au cours des engelures-COVID. La forte fréquence du phénomène de Raynaud, du syndrome BASCULE et des hémorragies unguéales pourrait être expliquée par le caractère prospectif de notre étude et l'absence de détails cliniques dans les larges séries. L'utilisation de l'antigénémie sérique N SARS-CoV-2 et la recherche d'anticorps neutralisants augmentent la sensibilité de détection d'une infection virale SARS-CoV-2 associée aux engelures, présente dans près d'un tiers des cas chez l'enfant. Ce dernier résultat est en accord avec la fréquence moyenne de séroconversion observée chez les enfants ayant développé une infection bénigne ou asymptomatique SARS-CoV-2, estimée entre 30 à 37 %. Il conforte le lien de causalité potentiel entre l'infection virale et les engelures-COVID. L'absence d'hypersécrétion systémique d'IFN au cours des engelures-COVID, par comparaison avec les COVID sévères ou bénins sans engelures associées, laisse supposer que le rôle éventuel de l'IFN dans la genèse des engelures serait plus en rapport avec une susceptibilité tissulaire virale qu'à une hypersécrétion systémique d'IFN de type 1.

2.
Revue du Rhumatisme ; 88:A323, 2021.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-1537066

ABSTRACT

Introduction La Polyarthrite Rhumatoïde (PR) est le plus fréquent des rhumatismes inflammatoires chroniques. Le facteur rhumatoïde (FR) est très fréquemment positif dans la PR (70 à 80 %), sans être spécifique de cette pathologie puisqu’il s’observe dans d’autres pathologies auto-immunes, infectieuses ou hématologiques (Ingegnoli - 2013). Il est probable que les différents éléments à l’origine de faux positifs lors des tests sérologiques visant SARS-CoV, en particulier la présence d’auto-anticorps dont le FR, soit aussi à l’origine de faux positifs lors de la réalisation de tests sérologiques visant le SARS-CoV-2. Ce projet a pour but de valider et d’optimiser les tests diagnostiques sérologiques COVID-19 pour pouvoir mieux interpréter les faux positifs dans cette population particulière de patients avec FR positif, afin de choisir le test idéal pour minimiser les faux positifs. Matériels et méthodes Étude rétrospective. 265 sérums des échantillons des patients atteints de PR prélevé avant 07/2019 pour assurer la vraie négativité au Covid-19 ont été inclus et répartis en 2 groupes Groupe 1(G1) : PR séropositive pour le FR+ et Groupe 2 (G2) : PR séronégative pour le FR- Une analyse de FR et de ses sous-types de FR (IgM et IgA) a été réalisé pour évaluer l’influence sur la spécificité des 3 différents tests sérologiques du SARS-CoV-2(UNscience, SureScreen, iSIA) disponibles pour la détection des IgG et IgM spécifiques et l’analyse ELISA de SARS-CoV-2. Résultats G1 : n=210 ;G2 : n=55. Résultats : G1 : UNscience : spécificité : 91 % (taux de faux positifs : 9,0 %) ;SureScreen : spécificité : 92 % (taux de faux positifs : 7,6 %) ;iSIA : spécificité : 58 % (taux de faux positifs : 44,3 %) ;ELISA : spécificité : 99 % (taux de faux positifs : 1,0 %) G2 : UNscience : spécificité : 98 % (taux de faux positifs : 1,8 %) ;SureScreen : spécificité : 96 % (taux de faux positifs : 3,6 %) ;iSIA : spécificité : 91 % (taux de faux positifs : 9,1 %) ;ELISA : spécificité : 98 % (taux de faux positifs : 1,8 %). Les sous-types de FR associé à la fausse positivité du test : Unscience IgA ;iSIA IgA et IgM ;SureScreen. Discussion Si on compare les patients PR en fonction de la positivité du FR et selon la positivité des IgM et/ou des IgA, le taux de faux positifs SARS-CoV-2 est significativement supérieur dans le groupe FR positif si les IgA et les IgM sont positives. Les analyses stratifiées confrontant respectivement les taux d’IgM et d’IgA ont montré que la proportion des faux positifs avec le test iSIA augmentait avec les taux d’IgA et d’IgM. La spécificité du test iSIA est fortement influencée par la présence du FR, raison pour laquelle ce test ne devrait pas être un choix de test sérodiagnostic du SARS-CoV-2 pour cette poblation. Conclusion Si on compare chacun de 3 test sérodiagnostic du SARS-CoV-2 rapides et le test Elisa chez des patients porteurs de FR on observe un taux de faux positifs significativement supérieur avec le test iSIA comme en témoigne un taux de faux positifs significativement plus élevé avec le FR positif (44,3 %) que parmi les sérums FR négatif (9,5 %). Pour pouvoir mieux interpréter un résultat de sérologie SARS-Cov2, il faut tenir compte de la positivité du FR. Le test ELISA parait le plus approprié.

3.
Infectious Diseases Now ; 51(5):S69, 2021.
Article in French | EMBASE | ID: covidwho-1347637

ABSTRACT

Déclaration de liens d’intérêts: Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.

5.
Médecine et Maladies Infectieuses ; 50(6, Supplement):S78-S78, 2020.
Article | WHO COVID | ID: covidwho-726723

ABSTRACT

Introduction Des études européennes suggèrent que l’anosmie est fortement associée à l’infection par SARS-CoV-2 (COVID-19). Cependant, dans ces études, les patients étaient sélectionnés et évalués après diagnostic, sans groupe contrôle, et les troubles olfactifs étaient rapportés sans évaluation clinique. Dans cette étude nous avons évalué la valeur diagnostique de l’anosmie rapportée et de l’anosmie objectivée par un test olfactif standardisé avant prélèvement dans un centre de dépistage du SARS-CoV-2. Matériels et méthodes Étude diagnostique proposée de façon consécutive à tout adulte se présentant pour un prélèvement diagnostique par RT-PCR nasopharyngé au centre de dépistage ambulatoire du SARS-CoV-2 du CHU entre le 23 mars et le 22 avril 2020. Les critères de non-inclusion étaient un antécédent de troubles olfactifs, une indication d’hospitalisation, une barrière de la langue, des troubles cognitifs, et une grossesse ou un allaitement en cours. Les personnes répondaient à un questionnaire syndromique, puis réalisaient un examen olfactif standardisé à l’aide de trois bandelettes imprégnées de 5 microlitres d’huiles essentielles (lavande, citronnelle et menthe poivrée). Un score basé sur la reconnaissance et l’intensité des odeurs variait de 0 (anosmie totale) à 6 (normosmie). Les personnes avec un score olfactif<4 étaient considérées anosmiques. Le prélèvement nasopharyngé était ensuite réalisé. Les valeurs de sensibilité et de spécificité de l’anosmie rapportée ou objectivée étaient calculées par rapport au diagnostic de COVID-19 confirmé par RT-PCR. Résultats L’étude a été proposée à 854 personnes ;809 personnes ont été incluses, dont 754 soignants. L’âge moyen était de 42 ans (±13vans), et 596 (74 %) des personnes étaient des femmes. Cinquante-huit (7,2 %) personnes ont été testées positives pour le SARS-CoV-2. Trente-huit personnes rapportaient une anosmie (4,7 % ;38/809), 38 personnes un score d’anosmie clinique<4, et 19 personnes les deux à la fois. La prévalence de l’anosmie rapportée ou objectivée par l’examen clinique était de 39,7 % (n=23/58) chez les cas de COVID-19 confirmées. Les valeurs de sensibilité de l’anosmie rapportée et clinique étaient de 0,31 [IC95 % : 0,20–0,45] et 0,34 [0,22–0,48], et de spécificité 0,97 [0,96–0,98] et 0,98 [0,96–0,99] respectivement. Les valeurs prédictives positives de l’anosmie rapportée et clinique étaient de 0,47 [0,31–0,64] et 0,53 [0,36–0,69] respectivement, et les valeurs prédictives négatives identiques de 0,95 [0,93–0,96]. Sur les 19 personnes ayant à la fois une anosmie rapportée et clinique, 18 avaient la COVID-19. Conclusion Dans cette population de patients dépistés en ambulatoire pour une COVID-19 asymptomatique ou modérée et chez qui l’anosmie a été recherchée avant tout test virologique de SARS-CoV-2, les prévalences de l’anosmie rapportée ou clinique étaient faibles avec des discordances fréquentes. L’anosmie est un signe peu sensible mais cependant très spécifique de la maladie. La présence d’anosmie selon les deux méthodes était associée à une forte probabilité de maladie COVID-19.

6.
J Infect ; 81(2): e39-e45, 2020 08.
Article in English | MEDLINE | ID: covidwho-505603

ABSTRACT

OBJECTIVES: SARS-CoV-2 antibody assays are needed for serological surveys and as a complement to molecular tests to confirm COVID-19. However, the kinetics of the humoral response against SARS-CoV-2 remains poorly described and relies on the performance of the different serological tests. METHODS: In this study, we evaluated the performance of six CE-marked point-of-care tests (POC) and three ELISA assays for the diagnosis of COVID-19 by exploring seroconversions in hospitalized patients who tested positive for SARS-CoV-2 RNA. RESULTS: Both the ELISA and POC tests were able to detect SARS-CoV-2 antibodies in at least half of the samples collected seven days or more after the onset of symptoms. After 15 days, the rate of detection rose to over 80% but without reaching 100%, irrespective of the test used. More than 90% of the samples collected after 15 days tested positive using the iSIA and Accu-Tell® POC tests and the ID.Vet IgG ELISA assay. Seroconversion was observed 5 to 12 days after the onset of symptoms. Three assays suffer from a specificity below 90% (EUROIMMUN IgG and IgA, UNscience, Zhuhai Livzon). CONCLUSIONS: The second week of COVID-19 seems to be the best period for assessing the sensitivity of commercial serological assays. To achieve an early diagnosis of COVID-19 based on antibody detection, a dual challenge must be met: the immunodiagnostic window period must be shortened and an optimal specificity must be conserved.


Subject(s)
Antibodies, Viral/blood , Clinical Laboratory Techniques , Coronavirus Infections/diagnosis , Enzyme-Linked Immunosorbent Assay , Pneumonia, Viral/diagnosis , Point-of-Care Systems , Seroconversion , Adolescent , Adult , Aged , Aged, 80 and over , Betacoronavirus/immunology , COVID-19 , COVID-19 Testing , Coronavirus Infections/immunology , Female , Hospitalization/statistics & numerical data , Humans , Male , Middle Aged , Pandemics , Pneumonia, Viral/immunology , Reagent Kits, Diagnostic , SARS-CoV-2 , Sensitivity and Specificity , Serologic Tests , Young Adult
7.
Non-conventional in French | WHO COVID | ID: covidwho-726700

ABSTRACT

Introduction La pandémie de COVID-19 a justifié, à partir du 17 mars 2020, l’instauration d’un confinement en France. Le personnel soignant a été rapidement identifié à risque d’infection du SARS-CoV-2, imposant des mesures barrières adaptées aux types d’exposition vis-à-vis des patients et des personnels de santé. L’objectif de cette étude était d’évaluer la séroprévalence des infections COVID-19 chez des personnels de santé ayant différents niveaux d’exposition au SARS-CoV-2. Matériels et méthodes Étude monocentrique et transversale comparant la séroprévalence du COVID-19 auprès de trois groupes de personnels de santé de notre CHU travaillant dans une unité COVID (fortement exposés), non COVID (faiblement exposés) et sans contact patients (non exposés). Le dépistage sérologique a été proposé au personnel soignant sur la base d’une information généralisée dans chacun des services présélectionnés. Le critère de jugement principal était la présence d’anticorps par test sérologique satisfaisant aux critères de performances de la HAS (ID Screen® SARS-CoV-2-N IgG Indirect [ID.Vet]). Pour l’ensemble des cas positifs, une enquête individuelle a tenté de déterminer l’origine professionnelle ou non de l’infection. Le nombre de sujets à inclure était estimé à 156 par groupe sur la base d’une séroprévalence estimée à 7 %±4 %. Les prévalences ont été comparées entre les trois groupes à l’aide d’un test exact de Fisher. Afin d’ajuster sur l’âge, le sexe et la profession (médecin/interne, paramédical ou autre), une régression logistique a été réalisée. Résultats Entre le 21 avril et le 3 juin 2020, 647 personnes ont été incluses dans l’étude : 261 dans le groupe exposé, 227 dans le groupe faiblement exposé et 159 dans le groupe non exposé. L’âge médian était de 36 ans (écart interquartile [EIQ] : 29–47), 496 (76 %) étaient des femmes. Dix personnes présentaient des IgG anti-nucléocapisdes du SARS-CoV-2 dans le groupe exposé, deux chez les faiblement exposés et une chez les non-exposés, soit des prévalences respectives pour chaque groupe de 3,91 %, 0,88 % et 0,63 % (p=0,022, test exact Fisher). Après ajustement sur l’âge, le sexe et la profession, le fait d’être fortement exposé était toujours significativement associé à une sérologie positive (odds ratio=4,43 [intervalle de confiance à 95 %=1,15–17,06] [p=0,031]). Après enquête, 7 des 13 cas avec des sérologies positives étaient d’acquisition probablement professionnelle. Conclusion L’étude mets en évidence un risque d’infection professionnelle du SARS-CoV-2 dans un contexte de faible incidence régionale du COVID-19 en population générale. Cependant, la séroprévalence SARS-CoV-2 est très faible chez les personnels de santé travaillant en secteur COVID, et souvent d’acquisition extrahospitalière. Les mesures barrières ont donc permis de fortement limiter la transmission nosocomiale. Nos résultats sont à interpréter avec précaution en raison de biais d’échantillonnage possible.

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